En Angleterre, le prochain livre de Duncan Falconer s'intitulera The Mercenary, avec un relookage de la couverture. Pour mémoire, les thrillers de Chris Ryan ont été relookés fin 2007, ceux de Andy McNab en septembre 2008, et ceux de Duncan Falconer en juin 2009 (pour la sortie de The Mercenary). Il semblerait que les éditeurs fassent surenchêre de "visuels testostéronés" pour ces couvertures. En ce qui concerne The Mercenary, Duncan n'aime pas du tout. "Il n'y a pas d'hélicoptère dans mon livre, personne n'y descend d'un hélicoptère en rappel, ...." Bref, il aurait aimé un visuel un peu moins "testostéroné" et un peu plus en rapport avec l'univers du livre, mais il n'a aucu pouvoir sur le choix de la couverture... Pour ma part, je ne suis pas très fan non plus de cette couverture - sans parler du libraire français qui risquerait d'avoir une crise cardiaque en ayant un thriller avec cette couverture à mettre en rayon...
C'est effectivement une couverture qui interpelle , un peu comme les tabloïds anglais,mais il me tarde surtout d'en connaitre le contenu et bien sur vivement la traduction française!!
Rédigé par : herve2005 | 10 décembre 2008 à 19:23
Je pense que cette couverture tient au fait que les anglois, qu'autrefois nous boutâmes, ont une approche du livre plus mercantile que culturelle. Et puis le côté "satisfait ou remboursé" du cartouche concerne en France plus les déodorants que les livres... Il n'y a pas que la Manche qui nous séparent
Rédigé par : RP | 11 décembre 2008 à 12:13
En plus ce visuel a deja été utilisé de nombreuses fois (cf. consent to kill de flynn)... bof bof!
Rédigé par : Jack | 11 décembre 2008 à 21:15
Bonjour,
Je découvre et finit un 1er roman de Duncan Falconer ("En première ligne"). Et la couverture ci-dessus ne convient évidemment pas. Et le commentaire de Duncan ("Il n'y a pas d'hélicoptère dans mon livre (...)") va dans le sens que je me fais en découvrant son roman: ce n'est pas l'histoire d'un cow-boy invincible mais d'un type faisant le choix d'une existence particulière. Avec le côté, sans être anti-héro, d'une certaine normalité puisque lui ne connaît que ça (SBS). Ce qui rend son histoire, qui reste pour le moins extra-ordinaire pour nous lecteur ne connaissant pas le monde des forces spéciales, palpitante.
La couverture ci-dessus fera davantage pensé à un film de guerre ou d'action comme on en a trop vu: "tu me tapes comme un dingue, puis je prends le dessus (c'est moi le héros) et je te dégomme... mais bon, j'ai eu chaud!"
Pourquoi pas, mais il faut de la subtilité et tout ce qui fera apprécié le personnage... ce n'est pas le cas de cette couverture!
Rédigé par : Ey | 22 octobre 2009 à 10:35
Bjour Ey, d'accord avec tout sauf avec une chose : "En première ligne" n'est pas un roman ! C'est un récit autobiographique (une histoire vraie). Ses deux autres livres également parus en français (L'otage, Représailles) sont pour le coup des romans, même s'ils sont inspirés de sa propre histoire personnelle. Nuance importance !
Rédigé par : Francois | 22 octobre 2009 à 17:57